C’est au pied de la célèbre Abbaye de Leffe que démarre cette rando pédestre en boucle à Leffe. Si cette boucle atteint à peine 17 km, elle offre un dénivelé de près de 300 mètres.
Autant le dire d’emblée : le coin n’est pas plat.
Les portes de l’Abbaye sont encore fermées en cette heure matinale. De toute manière, la visite des lieux n’est pas au programme. Un vaste parking à côté de l’Abbaye est le point de départ officiel du parcours.
À travers bois et champs, il nous emmène à la découverte de trois villages : Loyers, Lisogne et Awagne.
Sur le chemin du retour, nous côtoierons deux univers a priori opposés : celui de la carrière de Leffe et de la réserve naturelle de Devant-Bouvignes.
Attention : la pluie peut rendre certains tronçons particulièrement boueux, voire parfois glissants.
Un dernier point avant de prendre la route : le parcours passe à côté d’un repère à nutons. Si vous les craignez, évitez cette randonnée 🙂
L’Abbaye Notre-Dame de Leffe se visite uniquement en été : renseignements via le site internet de l’établissement religieux.
Début de la rando pédestre en boucle à Leffe
Depuis le parking, nous remontons légèrement la route qui longe l’abbaye, vers la droite. Là où elle imprime un coude fortement marqué à gauche, nous suivons la balise du GR sur la rue Himmer.
Bien qu’elle soit à double sens, la rue Himmer est étroite et les trottoirs sont à sa mesure. Le quartier est densément bâti : sur la gauche, les maisons sont accrochées au flanc de la colline.
Moins de 500 mètres après le départ, un panneau indique que nous arrivons au niveau d’un ensemble de maisons ouvrières, construites à la fin du 19è siècle, à l’initiative de la Manufacture de Tissus de Leffe. Il y a longtemps que le tissu ne se file plus dans le quartier : les maisons en sont le seul héritage.
Juste après ce panneau, nous abandonnons la rue Himmer : sur la droite, une allée s’engage vers un bois. Avant de l’atteindre, nous franchissons pour la première fois le ruisseau les Fonds de Leffe. Nous le retrouverons plus loin.
Le sentier qui nous attend grimpe. Pas trop fort, mais longtemps. Rapidement, les maisons s’éloignent, tout en rapetissant à mesure que l’on s’élève. Ce sentier agréable est peu connu.
Lorsque nous arrivons au sommet, à l’orée du bois, une maison se dessine sur la droite. Le sentier s’évanouit dans un terrain herbeux. Nous nous dirigeons vers l’angle gauche de la bâtisse. Là, à proximité d’une cabine haute tension en briques, rescapée du siècle passé, nous retrouvons un chemin.
La seule option est de le descendre, par la gauche. À droite, il devient privé. Ce chemin est bordé par de jeunes arbres et il nous ramène vers la rue Saint-Jacques.
À la rencontre des nutons et du château de Chession
Arrivé à proximité d’un funérarium, la route tourne à droite, vers la rue Saint-Jacques. Nous lui préférons le chemin de campagne, qui file à gauche en grimpant.
Ce chemin nous amène rapidement dans la campagne.
Alors qu’il s’infléchit plus nettement à droite, se dirigeant vers un château d’eau, nous l’oublions : un sentier nous appelle sur notre gauche. Il conduit à un bois, qu’il longe par la droite.
Nous y sommes : les trous des nutons se laissent deviner. Pour ce qui est des nutons, c’est une autre affaire. Sans attendre qu’ils daignent se manifester, nous poursuivons notre chemin.
Peu après avoir dépassé les nutons et leurs trous, le sentier s’immisce dans le bois, en descendant. La dernière partie de la descente est particulièrement abrupte, et elle peut être plus délicate à négocier par temps pluvieux.
Nous aboutissons à une route goudronnée et nous retrouvons la rue Himmer ainsi que le ruisseau des Fonds de Leffe. Partant à gauche, nous passons devant le château de Chession (privé) et ensuite devant une autre habitation.
Après avoir dépassé cette seconde résidence, nous bifurquons à droite : un sentier nous attend ainsi que près d’un km de côte.
De Loyers à Lisogne, d’une ferme à l’autre
Au terme de cette longue et lente montée, nous quittons les derniers arbres du bois pour déboucher sur une des rues du village de Loyers : la rue de Froidin. Nous la suivons, tournant à droite.
Nous ne faisons que frôler le village de Loyers. Très vite, nous le quittons à travers prairies. Très vite aussi, un deuxième village nous accueille : celui de Lisogne. Nous y pénétrons à hauteur d’une imposante exploitation agricole.
Nous contournons le village par la rue du Forbo, longeant un épais mur de pierre. Nous poursuivons dans la rue du Centre, passant entre l’église et le cimetière du village.
Peu avant la sortie du village, un chemin nous appelle à gauche. Alors que ce chemin s’incurve à gauche, nous le quittons, peu avant d’arriver près d’un réservoir d’eau. C’est à présent un chemin empierré qui nous guide à travers les campagnes.
Nous quittons Lisogne.
Vers awagne à travers les campagnes
Successivement, nous ignorons deux autres chemins de campagne sur la droite. Et nous accompagnons le chemin empierré lorsqu’il marque un virage marqué à gauche, juste après le deuxième embranchement.
Plus loin, un carrefour se dessine, à l’endroit où des vieux hangars peinent à tenir sur leurs piliers. L’endroit ne se prête guère au pique-nique, tant il y a de brol et d’épaves en tout genre jonchant le sol.
Après avoir oublié ce vestige d’exploitation agricole, nous traversons la grande route pour nous enfoncer dans un sentier, entre deux haies. Cet endroit peut être boueux par temps de pluie, ralentissant la progression.
Attention aux trous ! cette fois, il ne s’agit pas de nutons… probablement des blaireaux. Vous ne risquez pas plus de les voir que les nutons antérieurement.
À hauteur d’une habitation garnie d’une jolie basse-cour, le chemin en rejoint un autre. Nous prenons à gauche.
À l’embranchement suivant, à l’entrée du village d’Awagne, nous prenons cette fois à droite et entrons dans la rue Saint-Quentin. Celle-ci se dirige vers l’église.
Arrivé près de l’édifice religieux, nous filons tut droit, en direction de l’épicerie des Massennes, par le chemin éponyme.
Au carrefour suivant, nous nous engageons à droite, dans une rue qui monte : le chemin des Comognes.
Successivement, ce chemin imprime un coude à gauche puis le suivant à droite, avant de s’éloigner des habitations et de se diriger vers le bois des Comognes.
Dédale à travers les bois des Comognes
Le chemin forestier descend légèrement. Après 300 mètres à peine, nous lui préférons un autre sentier, qui s’enfonce sur notre gauche.
À la bifurcation suivante, nous allons à droite et ensuite tout droit, ignorant toutes les voies latérales.
Le sentier débouche sur une voie goudronnée, non loin d’un carrefour. Nous glissons par la gauche et nous restons sur cette route, parfois assez dégradée, délaissant tous les sentiers qui nous invitent à droite ou à gauche.
La route va laisser derrière elle les bois pour traverser prairies et champs. Sur la gauche, nous apercevons une ferme imposante. Nous marchons jusqu’à la rejoindre.
Ou presque : un chemin empierré nous invite à le suivre à droite, à travers champ.
Rectiligne, il nous conduit vers la carrière de Leffe, dont nous identifions assez vite les rejets caillouteux.
Retour par Devant-Bouvignes, la carrière et la réserve naturelle
Après avoir marché un bon km sur ce chemin de campagne, nous repérons plus nettement la carrière, ses gravats et ses panneaux signalant le danger des tirs à mine.
Lorsque la route marque un angle à 90° à gauche, une barrière dissuade de poursuivre tout droit. L’interdiction ne vaut pas pour les piétons : cette barrière marque l’entrée de la réserve naturelle de Devant-Bouvignes, une zone Natura 2000.
Nous n’entrons pas dans la réserve naturelle et poursuivons sur la route.
Celle-ci a comme particularité de marquer une frontière entre l’exploitation minière, à gauche, et la réserve naturelle, à droite.
Nous poursuivons notre itinéraire pédestre en compagnie de la route, qui nous rapproche de plus en plus de la carrière. Nous ignorons les deux sentiers qui s’évadent à gauche dans la réserve naturelle.
Par contre, un peu plus loin, nous quittons le chemin pour entrer dans la réserve naturelle, au prix de tourner deux fois de suite à droite.
Le changement de décor est radical.
À flanc de colline, ce sentier nous ramène vers Leffe, à travers un agréable paysage. Nous apercevons la Meuse en contrebas et, sur l’autre rive, le village de Bouvignes.
Après avoir longé un impressionnant mur de pierres sèches, le sentier rejoint une route : nous poursuivons la descente, par la droite, vers l’Abbaye Notre Dame de Leffe et notre point de départ.
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